« La musique traditionnelle, parfois abrégé en « musique trad. », désigne l’ensemble des musiques associées à une culture nationale ou régionale ou à une zone géographique ».
La folk music désignait d’abord dans les pays de langue anglaise la musique populaire traditionnelle.
Étymologiquement, une musique folklorique est une musique … propre à un pays, une culture, un peuple, utilisant des instruments typiques de ceux-ci (ex: pour l’Afrique, la musique folklorique est caractérisée par la cora, instrument typique ) Il existe de la musique traditionnelle polonaise, irlandaise, alsacienne, suisse, normande, auvergnate, portugaise…
Par extension, l’expression « Folk » peut désigner les musiques folkloriques réactualisées locales (irlandaise, écossaise…), voire des musiques anciennes.
Dans le terme « Rock » nous entendrons ici la définition au sens large du terme comprenant donc toutes les musiques dites modernes (électrifiées, électronisées) telles le rock, la pop, le blues, le jazz…et bien sûr la Fusion.
Dès le milieu des années 1960, Alan Stivell, à l’instar de Horslips en Irlande, de Fairport Convention et Steeleye Span en Angleterre, ajoute aux instruments traditionnels des éléments venus du rock : guitare électrique, basse, batterie et synthétiseur. Très rapidement dans les années 1970, d’autres groupes suivent cette démarche. On parle alors de « folk rock ».
Le terme « Musique Folk » désigne alors une musique reprenant des musiques traditionnelles ou utilisant des instruments traditionnels (violon, cornemuse, vielle à roue, etc.) dans des compositions originales, mais dans un « style trad».
Les unes et les autres sont-elles dissociables ? Les musiques dites modernes ne sont-elles pas parfois issues directement des musiques dites traditionnelles ? En effet, si l’on se penche un peu sur l’Histoire de la musique on se rend vite compte que rien ne nait de rien. La techno est issue du disco lui-même issu du rythm’n blues et de la soul qui sont eux le résultat de l’évolution du blues venant lui-même du gospel et des négro-spirituals.
Si l’on s’en tient uniquement à cette définition, le blues étant né dans les états du sud-est des Etats-Unis, le reggae en Jamaïque…etc, on se doit alors de les considérer comme des musiques traditionnelles.
Si l’on occulte cette réflexion pour ne s’en tenir qu’à la « Fusion » entre musique Rock et musique trad. On s’aperçoit rapidement que le phénomène n’est pas récent et remonte facilement aux années 70.
C’est donc grâce à l’apport du rock américain qui débarquait massivement en Armorique, que la musique bretonne a elle aussi évolué vers le rock. Ce dernier, bénéficiant d’une tradition séculaire, s’en est inspiré, pour créer son originalité.
C’est ainsi, qu’en France notamment, ont pu apparaitre des artistes dont la démarche principale a été de moderniser la musique traditionnelle. C’est le cas en Bretagne en particulier avec des artistes comme A. Stivell, le groupe Tri Yann, les Soneriens Du et d’autres.
Dans les années 1980, avec le fort développement de la musique bretonne, le terme « musique folk » en est venu à désigner les musiques d’inspiration traditionnelle des autres terroirs, pour exemple les albums de folk briard de Marie Courcelle et Cisco Herzhaft.
Profitant également de l’acquis instrumental breton, les groupes de rock ont très vite adapté leur musique, en une forme de fusion, au rock et à la musique bretonne. Des groupes comme Soldat Louis, se sont inspirés du répertoire de chants de marins, pour produire une musique très énergique, festive et pour autant traditionnelle dans sa forme.
D’autres, comme EV ont, de par leurs spécificités, fusionné non seulement le style musical, mais également les origines. Le groupe étant moitié finlandais et moitié breton, les thèmes sont dans les deux langues, puisant dans la tradition ou moderne, la musique rock se teinte des deux cultures traditionnelles.
Notons également les expériences réussies de Pat O’ May, l’Ange-Vert, et Michel Tonnerre.
La France n’est pas le seul pays dans lequel le phénomène existe. Les pays Anglo-Saxon le sont également et notamment de par les fusions entre Rock/pop et musique traditionnelle Celtique (AC/DC : « It’s a long way to the top » – Les Pogues – S. O’Connor).
D’autres pays vont ensuite suivre le mouvement comme les pays de l’Est, le Japon (Rin’ – Kagrra – Kao=S) ou quelques pays Africains (Manu Dibango du Cameroun ou Youssou N’Dour du Sénégal).
Aux États-Unis, les musiciens folk sont les gardiens d’une tradition musicale, parolière et historique, d’une Amérique de pionniers, bâtisseurs et voyageurs.
Depuis les années 1990, la renaissance concernant des pays en voie de développement a pris le nom de « musiques du monde ».
Quelques exemples :
Irelande
http://www.youtube.com/watch?v=chmyx_gBMIs – Alison Moorer / Carrickfergus
http://www.youtube.com/watch?v=au30c9ZMIPg – The Pogues With The Dubliners / Irish rover
http://www.youtube.com/watch?v=13MQFCfCYdQ – Sinead O’Connor & the Chieftains- The Foggy Dew
http://www.youtube.com/watch?v=K7cfNEW3pCY – Horslips / The king of the fairies
Angleterre
http://www.youtube.com/watch?v=ZJg5Op5W7yw – Mahilia Jackson / Amazing Grace
http://www.youtube.com/watch?v=uVNw0hTYXe8 – Blackmore’s Night / Greensleeves
http://www.youtube.com/watch?v=Dau2_Lt8pbM – Simon & Garfunkel/ Scarborough Fair
http://www.youtube.com/watch?v=ZKqGXTAdSmw – Fairport Convention
Bonjour Hervé Gilbert Le Pennec donne lui même des cours c’est pourquoi nous avons fait appel à lui car ses vidéos permettent réellement de s’initier et de progresser en DADGAD. Il explique tranquillement le jeu mélodique, les techniques de hammer et pull off très utilisés en musique bretonne. Il donne aussi des conseils de rythmiques main droite. Je ne peux que vous encourager de venir prendre des cours avec lui sur Breizh Music, voire...